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15 minutes par jour

Pourquoi 15 minutes par jour ?

Je me lance un défi régulièrement, dès que mon rythme d’écriture bat de l’aide : celui d’écrire tous les jours, peu importe mon planning et mes loisirs. Entre mon travail salarié, ma vie de famille, les rendez-vous, les réseaux sociaux (Instagram, quand tu nous tiens…), la détente devant des séries, le sport — et j’en passe — mon temps dédié à l’écriture est fluctuant.

J’ai tenté ce défi une première fois, et la technique m’a relancé ! C’est devenu ma manière de reprendre le dessus et mettre le pied à l’étrier, comme on dit.

Je cherche à être R E G U L I E R E

Mon 4e roman a très bien avancé grâce à ces temps « obligatoire ». Bon, ce n’est pas une corvée, sinon je changerais de métier, hein !

Si je perds mon rythme — il s’est parfois passé des semaines sans toucher à mon manuscrit —, quand je m’y remets, j’ai besoin d’un laps de temps bancal pour être à nouveau dans l’histoire, et retrouver mes personnages. Travailler mon texte 15 minutes par jour, même si c’est très court, me permet de ne pas perdre le fil.

Je ne cale pas ce temps comme une séance d’écriture ordinaire ni ne planifie le moment de la journée : je dois juste ouvrir mon fichier, point. Avant de partir au travail ou de récupérer les enfants à l’école, ou même en m’enfermant dans la salle de bain.

15 minutes, c’est très rapide et assez long en même temps pour rester accrocher à mon histoire, jour après jour.

Je ne parle pas de nombre de mots/signes/caractères à taper, non.

Si je me découvre une efficacité durant ce quart d’heure, tant mieux, et même si je reste bloqué sur les trois phrases écrites la veille… tant pis.

Un mot, une phrase, une page… Peu importe. Le but est de rester accrocher au récit pour que mon cerveau continu à travailler.

Vous allez me dire avec des yeux ronds que le texte ne doit pas avancer bien vite. Sauf qu’en fait, ces 15 minutes se sont souvent transformées en heure (la pression d’avancer coûte que coûte n’étant plus présente). Et pendants des semaines chargés hors écriture, ces minutes m’aident à conserver un « train train ».

Je ne cherche pas la productivité dans cet exercice, le seul but de ce défi est de rester connecté à mon roman.

Cette idée ne m’est pas apparue d’un coup, mais après avoir écouté un podcast de @lesmotsraturés, que je remanie à la manière qui me correspond le mieux, pour l’instant!

Et vous, avez-vous des défis d’écriture ?

Solène

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